Saturday, September 13, 2014

Un cri du cœur : A bas la République !

« Ce qui constitue une république, c'est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé. »
Saint-Just


Non, je n'ai pas vécu votre histoire. Je n'ai pas vécu votre utopie. Je ne me souviens pas de votre rêve. Je n'ai pas connu votre âge d'or, je n'ai pas hurlé vos slogans.

Je ne marche pas sur vos traces. Votre héritage n'est pas le mien.

Je ne suis pas responsable des générations passées. Je ne veux pas payer le prix de ce vous avez écrit dans les livres d'Histoire. Je n'ai pas inventé votre pseudo Démocratie. Je n'ai pas inventé votre pseudo tolérance. Je n'ai pas inventé vos principes. Je n'ai pas approuvé ce que vous m'avez imposé à la naissance.

A aucun moment je n'ai eu le choix. Vous m'avez présenté une histoire, une politique et des valeurs que je ne pouvais contester. Vous m'avez montré ce que je devais penser et ce que je devais rejeter. Vous m'avez désigné mes ennemis. Vous m'avez présenté mes amis. Sur les bancs de vos écoles et de vos amphithéâtres, à coup d'ironie et de cynisme, vous m'avez montré la voie à suivre.

Pourtant je ne suis pas comme vous. Vous êtes vieux idéologiquement. Vous êtes ternis par les années. Vous faites référence à une histoire que vous m'avez imposée et que je n'ai pas connue. Sans doute vous non plus d'ailleurs. Car les vainqueurs n'écrivent-ils pas toujours LEUR Histoire ?

On regarde à la télé des tas d'émissions qui rabâchent les mêmes analyses critiques. Et puis à la fin on se rend compte que l'on est en plein dedans. C'est triste. On croit observer un truc malsain, du genre de ceux qui n'arrivent qu'aux autres. Comme les accidents de voiture. Et d'un coup on ouvre les yeux.

Tout commence avec la Révolution Française, dans le cas qui nous concerne. C'est le Premier Mythe. Une cabale qui devient par perversion de l'histoire un acte fondateur. Le tout premier. Au nom de cet événement, des générations doivent encore se plier à une idéologie stérile qui sert le pouvoir en place. La Révolution est la première grande justification de l'ordre moral auquel nous devons nous soumettre plus de deux siècles plus tard. Des siècles de vie politique française sont reniés. La période qui précède la révolution devient une époque obscure, malsaine et ridicule..., c'est un classique. C'est un principe révolutionnaire.

Notre cher pouvoir est un pouvoir négationniste. Il cautionne une idéologie et des valeurs qui sont une injure à la France qu'il affirme représenter.

La Révolution française est une pierre morale à l'édifice totalitaire de la République. Une banale révolution, telle que n'importe quel pays du monde a pu en connaître. Mais ses vainqueurs se sont reproduits, ils ont perduré jusqu'à aujourd'hui.

La vraie opposition politique, en France, n'est ni la droite ou la gauche républicaine qui se partagent le pouvoir sous le couvert de l'alternance. L'opposition politique, la seule, en France, ce sont les partis qui luttent contre la République et contre la Démocratie oligarchique. C'est-à-dire les partis qui n'accepteront jamais de se plier à la constitution républicaine et à sa tradition révolutionnaire.

Je renie l'héritage de la Révolution française. Cet héritage est un leurre. Cet héritage est une idéologie diffusée dans la société et dans nos écoles, pour perpétuer une pensée unique. Une pensée protégée par les lois de la République, protégée par la constitution de la République. Toute alternative morale et intellectuelle est écartée. Toute déviance est bannie, rejetée et calomniée.

Toute ma jeunesse, toute mon éducation et toute ma socialisation ont été influencées par l'endoctrinement moral de la République fasciste gauchisante. Après des années sur les bancs de l'école des cadres du Parti Moral Gauchiste, je n'étais plus capable de penser par moi-même. J'avais perdu toute capacité à raisonner de façon naturelle et instinctive en dehors des schémas de réflexion propres à la morale démocratique issue de la révolution fondatrice.

C'est pourquoi je renie tout héritage. Je renie ces révolutionnaires qui se sont soi-disant battus pour moi dans le passé. Je ne leur ai rien demandé.

Je n'ai aucun compte à leur rendre. Je dois être vierge de toute référence au passé. De toute continuité idéologique. Alors seulement je peux penser par moi-même sans être soumis au jugement moral de l'histoire falsifiée et des Mythes fondateurs du fascisme de gauche français. En parlant de fascisme, parlons de la Seconde Guerre mondiale : les allemands, le génocide, les collabos et les résistants..., je ne les ai pas connus . Tout ce que je sais, c'est qu'on a toujours fait gober des tas de trucs issus de cette période de l'histoire. Comme si toute ma vie devait se dérouler à l'ombre des principes moraux que l'on a établis pour moi.

Des individus, de toute part, ont commis des erreurs, des méfaits, des atrocités, etc., et je n'ai pas le droit d'être moi-même. Parce qu'ils ont fait ce que l'histoire considère comme des bienfaits ou des faits condamnables, je suis censé adapter mon comportement et mes pensées en fonction de ce qu'elle juge bien ou mal. Je ne suis pas d'accord pour renier une frange entière de la pensée politique française, tout ça à cause de certains individus qui se sont alliés à un envahisseur contre une République que je n'approuve pas.

Autant la révolution française fut un Mythe Fondateur, autant la victoire des alliés fut l'occasion de dresser une consolidation dans la manipulation morale qu'est la Démocratie française.

Et la République fonda une nouvelle version de l'histoire. Ses anciens adversaires furent bannis de la pensée et la morale unique les remplaça.

Après la Révolution française, quand les symboles de la monarchie furent détruits, les vainqueurs firent disparaître toute trace d'opposition à la logique Républicaine.

Tout est mis en œuvre pour que ces hommes qui s'opposaient à la République moraliste nous apparaissent comme des monstres, des renégats et des parias.

Les salles de classes regorgent des cris d'horreur et des soupirs indignés que l'on programme dans la bouche des élèves ahuris par les livres d'histoire. Et c'est ainsi que nos écoles nous forment à être de gauche. Cette gauche républicaine qui fait mine d'être différente d'une fausse droite tremblotante qui partage la même idéologie qu'elle.

Nos écoles nous forment à adorer la République et à haïr ses adversaires. Elles nous présentent l'héritage de la Révolution française comme une logique bénéfique que seuls les criminels et les être corrompus peuvent remettre en question. Et la pensée unique s'installe. Le Grand Consensus sur le bien et le mal. Je n'ai pas à culpabiliser pour un passé lointain et préfabriqué. Je n'ai pas à approuver une histoire écrite pas les élites issues de la guerre. Je n'ai pas à haïr naturellement qui que ce soit, je n'ai pas à blâmer automatiquement ceux que l'histoire républicaine vomit.

Je demande à choisir librement ma pensée. A choisir librement les idéologies, les idées politiques et philosophiques sans avoir à en écarter d'office sous prétexte d'une condamnation morale que je n'ai pas acceptée, et qui n'est qu'une idéologie d'Etat à peine déguisée.

La République a enterré toute alternative. Ses victoires lui ont permis de faire taire toute opposition et traquer ses adversaires. L'idéologie issue de la Révolution française est devenue une utopie morale et universelle, intolérante face à ceux qui la refusent, et se perpétuant années après années par une main mise absolue et totalitaire sur la production idéologique et politique de ceux qu'elle encadre.

Je n'ai pas vécu la Révolution française. Je n'ai pas vécu la Seconde Guerre Mondiale. Je n'ai pas choisi de vivre en République. On me l'a imposé et interdit de penser autrement que républicain. L'histoire que je n'ai pas connue n'existe pas pour moi. Je peux la lire et l'étudier, mais sachant qu'elle est bien souvent falsification car écrite par des vainqueurs, je ne peux jamais m'en servir pour construire mes idées. On ne base pas sa vie sur un mensonge perpétuel.

Toute éducation historique n'est qu'apprentissage de la morale dictatoriale. Toute histoire de France est une hypnose idéologique. Dans nos livres d'histoire, pas de thèses et contre thèses. Pas de débat philosophique, ni d'opposition d'écoles de pensée.

Dans nos livres d'histoire, une vérité unique.

Unique, absolue et exclusive.

Un jeune anonyme


Source : Revue UNDERCOVER N°30.

La franc-maçonnerie, de Poncins, Guénon et Evola

Léon de Poncins, l'ennemi des sociétés secrètes mondialistes, était-il disciple de René Guénon et de Julius Evola ? « Desce...