Après
avoir lu l'article de Leek
Osov
« Shambhala, centre occulte du futur gouvernement mondial ? »,
un lecteur demande : « Peut-on
savoir ce que sont les gangs de l'astral ? ».
Le
texte de Joël Labruyère « L'autorité et la liberté »
répond à cette question et permet de mieux comprendre la nature des
forces qui peuplent la dimension subtile. De plus, il traite de
l'origine métaphysique du Nouvel Ordre Mondial.
L’autorité
est l’agent le plus destructeur sur cette planète. L’autorité
est destructrice. L’autorité politique, scientifique, religieuse,
économique, etc. L'autorité politique est destructrice car elle
oriente les choix funestes des masses dont elle stimule les
instincts. La masse, dont nous faisons partie, est soumise
aveuglément aux autorités. Elle y trouve la sécurité. Nous
acceptons d'être coiffés par des autorités parce cela nous
déresponsabilise. Imaginez un instant que vous êtes entièrement
responsable individuellement de tout ce qui arrive. Cela devrait vous
faire bondir hors de votre passivité car vous disposeriez d'une
énorme énergie, d'une volonté neuve et d'une grande vivacité.
Mais puisqu'il y a des docteurs, des savants et des sauveurs, à quoi
bon se fatiguer ?
Les
autorités terrestres ne sont pas reliées à la sagesse universelle,
mais elles sont mues par l’instinct de conservation de leurs
privilèges et de leurs statuts - par cynisme ou par ignorance. Les
autorités contrôlent la conscience des masses, lesquelles en
retour, font pression sur les autorités pour qu’elles donnent
satisfaction à leurs instincts basiques – du pain et des jeux. La
politique mondiale est fondée sur ce mécanisme depuis le début de
la période historique. Les autorités accompagnent l’instinct des
masses qui est uniquement tourné vers la sécurité matérielle à
court terme. La politique est donc assez simple : il suffit de
chevaucher le dragon des
masses humaines en comblant son désir de sécurité et de
distraction.
Dans
une civilisation matérialiste, la connivence entre l’autorité et
la masse devient particulièrement destructrice car il n’y a pas de
borne à la double avidité en présence. La prise en compte de la
nature et des règnes vivants n'a pas sa place. L’élite
veut des privilèges et plus de pouvoir, et la masse ne désire que
la sécurité physique agrémentée d’espérance en des jours
meilleurs. L’élite dispense alors généreusement des promesses de
verts pâturages, tandis que le troupeau qui se sent bien gardé,
ronronne de satisfaction.
Il
y a un consensus qui interdit aux deux forces de se refréner
mutuellement puisqu’il n’y a plus d’élément équilibrant
quand l’illusion du progrès physique est la seule norme.
La
troisième force, l’autorité ancienne de l’Eglise, est désormais
inféodée à la préservation des privilèges de l’élite
économique, ou bien, elle se noie dans la démagogie humanitaire,
sociale, matérialiste. Dans les deux cas, l’église sert le
système élite/masse, en s’identifiant à l’un ou l’autre,
incapable de s’affirmer comme une force morale autonome.
Quoiqu’il
en soit, l’autorité des églises, lorsqu’elle ne rencontre pas
de résistance, est dévastatrice pour la conscience emprisonnée
dans un carcan de croyances conventionnelles qui n'aident pas à
vivre ni même à bien mourir.
L’autorité
emprisonne tous les êtres, depuis les classes non cultivées jusqu’à
l’élite intellectuelle qui est incapable de penser hors du cadre
de ses références culturelles. Un cadre de l'élite, arrogant et
bourré de connaissances, demeure un ignorant.
Or,
pour penser comme un être vraiment libre, il faut d’abord être
libre de toute autorité, de toute tradition, de tout système
idéologique ou économique. Il faudrait en outre, être
intérieurement affranchi par rapport à notre propre pensée
mécanique, répétitive, obsédante, radoteuse, maniaque, bornée,
peureuse, etc – ce mental auquel nous sommes inexorablement soumis,
et qui nous rend fou à quelques nuances près. Car l’autorité ne
nous atteint que parce que nous la laissons nous séduire à
l’intérieur de notre conscience.
Refuser
l’autorité de l’élite, dans la mesure où nous sommes capables
de la voir en face, ne suffit pas. Il faut être conscient du mal que
l’autorité opère en nous-même, à travers notre système de
pensée et de croyance, c’est à dire notre structure psychique
entière.
Le
dissident spirituel qui veut échapper intérieurement aux
autorités destructrices qui mènent le monde ne doit pas faire de
concession. Il ne devrait pas tenter de faire le tri entre les
mauvaises autorités - dont il constate l’influence négative sur
sa vie et la nature entière - et de supposées autorités
acceptables, qui apparaissent comme un moindre mal. Il faut écarter
résolument toute autorité - sauf celle de celui qui exerce ses
compétences dans la vie quotidienne, et qui le démontre par ses
actes.
L’autorité
la plus pernicieuse est évidemment celle qui se dissimule en
nous-même en tant que principe égotique, le moi qui impose sa loi
tyrannique à l'âme. Le moi est le roi Hérode qui extermine nos
pures intuitions spirituelles - les nouveaux nés de notre
conscience. Si l’on observe le fonctionnement de notre moi, on voit
que le centre de l’ego auquel on est identifié lorsqu’on dit
“moi, je”, est un ensemble de données provenant des autorités
extérieures. La marge de liberté de penser est limitée puisqu’on
repousse une idée conformiste pour mieux adopter la position
opposée, laquelle provient inévitablement d’une autre autorité.
La
caricature de ce processus réside dans la démarche politique: on
rejette les idées de droite, et on bascule à gauche, ou vice-versa.
Mais l’être est-il de droite ou de gauche ? Lorsque je m’engage
d’un côté, je démontre seulement que je suis conditionné,
renvoyé d’un bord à l’autre comme une boule de flipper.
La pensée
Notre
pensée peut-elle se soustraire aux autorités ? Peut-on penser
librement sans s’appuyer sur l’autorité de quelqu’un d’autre
?
C’est
une question délicate, puisqu’on est entièrement plongé dans les
conditionnements, et que d’autre part, on ne pourrait pas vivre
dans le vide psychique. Il faut emmagasiner des informations pour les
transmuter en conscience, mais on absorbe ainsi des éléments
inassimilables qui fermentent dans le subconscient. Celui qui
voudrait tout rejeter, se trouverait dans une situation intenable, et
c’est d’ailleurs pourquoi personne ne s’y risque, car dans le
vide, le pire peut survenir. Il faut donc procéder à un
déconditionnement intelligent.
On
a vu des candidats à la grande libération rejeter les livres,
l'information et les sources de culture ou de distraction, dans
l’ardeur d’un moment d’aspiration. Mais, il faut bien
s’intéresser à quelque chose, et occuper notre esprit et nos
mains - à moins de passer nos journées en promenade dans de beaux
paysages. (Ce serait la meilleure façon de vivre, marcher sans se
retourner, sans souci; en chantant des hymnes de notre composition
avec pour horizon les collines bleues. Partir éternellement…)
Mais
il faut s’occuper. Alors, occupons nous de choses libératrices
pour notre individualité. Ce qui est libérateur c’est d’abord
de rejeter l’autorité des maîtres qui guident une civilisation
allant à la destruction.
Il
faut se défaire des idées inutiles que le monde nous impose par
l’éducation forcée, la désinformation ou de manière subtile par
la propagande spirituelle.
Toutes
nos idées et croyances proviennent des autorités et celles-ci
suivent un plan au service de leur buts. On nous matraque à l’école
ou bien par télépathie à partir de centres secrets. Constatant que
ces idées sont diffusées pour guider les masses dans une direction
afin de mettre en place un type de société totalitaire, il faut
opérer un rejet de toutes ces idées et croyances.
La
méthode de déconditionnement préliminaire est simple: tout ce dont
le système tente de nous convaincre en terme de valeurs, éthique,
morale et de comportements, doit être écarté. Ce n’est pas
facile, car nous sommes sensibles aux idées d'apparence généreuse,
oubliant que l’enfer est pavé de bonnes intentions. L'espoir n'est
pas interdit et il est bon de rêver un peu, mais l’usage que les
élites font des idées généreuses pour nous contrôler est
ignoble. Il faut s’en détourner sans culpabilité car tout ce
qu’on nous impose à travers la culture de masse - que cela soit
agréable ou déplaisant - participe d’un programme de
conditionnement collectif.
Nous
avons déjà utilisé l’image de la corbeille de l’ordinateur où
d’un seul clic on envoie tout le fatras culturel à la poubelle.
Mais hélas, l’hydre pousse vers nous de nouvelles tentacules
séduisantes, et nous nous laissons posséder par une séduction
médiatique ou une bonne cause. On nous envoûte chaque jour avec
mille inepties. Pour se protéger, il faut “mettre un gardien à la
porte de notre pensée”.
Depuis
le début du cycle actuel - après la chute de l'Atlantide - le
problème de l'humanité réside dans son manque de contrôle du
pouvoir mental. Nous ne maîtrisons pas notre pensée et c'est
pourquoi nous ne maîtrisons pas grand chose. La pensée tourne à
l’intérieur du moulin de notre conscience et elle mouline tout ce
qui se présente. Tout y passe, sans répit. C’est un labeur
incessant et épuisant. Il faut transmuter un million de
stimulations mentales dont on nous bombarde continuellement. D’autre
part, notre mise sous contrôle dépend aussi d'un conditionnement
subliminal. Depuis des siècles, à partir de centres occultes
secrets (comme ceux de l'Himalaya), des initiés nous envoient des
signaux télépathiques pour orienter notre pensée et nos
comportements. (Voir ce
phénomène d’emprise dans « Les contes de fée du Tibet »
http://crom.be/documents/les-contes-de-fee-du-tibet-1
)
Il
faut aussi citer, parmi d'autres facteurs, l’influence des dogmes
des églises. Ces dogmes sont des implants de contre vérités sur
l'origine de l'homme et la création. De cette désinformation est
issu le matérialisme.
Quant
à elle, la « loge orientale » s’est livrée depuis des
siècles à la diffusion télépathique des idées délétères qui
structurent la civilisation décadente de l'âge noir (nous y
reviendrons). La façade de sagesse orientale est un leurre car ces
initiés mènent en réalité une guerre de conquête. Pour avancer
en douceur, les puissances impérialistes occultes prennent le masque
de la religion. L’église catholique a investi le champ historique
par le côté physique - la conquête par le goupillon a remplacé le
glaive de la Rome impériale. L'orient a avancé plus subtilement par
la suggestion mentale dynamisée magiquement dans ses usines
monastères du toit du monde.
Les
deux courants magiques jumeaux ont fini par se rencontrer quand le
temps fut venu de s'allier contre les démons du matérialisme. Le
contrat entre la loge d’Orient et l’Occident s’est
symboliquement opéré par la poignée de mains entre le pape
Jean-Paul II et le Dalaï-Lama – qui sont des représentants
médiatiques ayant fonction de dissimuler la nature de l'autorité
secrète qui est à l’arrière plan des égrégores spirituels de
l’Est et de l’Ouest. Il ne s’agit pas de juger ces personnages,
sans doute sincères, quoique le discours bien pensant du lama
tibétain soit plein de démagogie,d' un sophisme fort éloigné du
Bouddhisme originel. Quant à l’infatigable marathonien Jean-Paul
II, ses pérégrinations autour de la planète doivent être
comprises comme une opération de séduction médiatique (censément
magique) présentant plusieurs niveaux de rentabilité – dont la
mise en scène d’une sorte de chant du cygne de l’Eglise, en
préparation de la religion mondiale qui devra succéder à
l’effacement programmé du christianisme de l’église de Pierre.
Le Christianisme spirituel de l’église de Jean demeurera jusqu’à
la fin du cycle planétaire en cours, selon la parole que Jésus dit
à Pierre : “ Que t’importe si celui-ci (désignant
l’apôtre Jean) reste avec moi jusqu’à l’accomplissement
”.
Rappelons
également, sans insister car c’est un sujet qu'il est interdit de
comprendre, que l’influence du judaïsme est déterminante, en tant
qu’institution tenant la “ table des changeurs dans le
temple ”. Il n’est pas péjoratif de dire que les maîtres
du peuple juif (dont le chef est l'immortel Ahasverus) ont la
situation bien en mains, et que ce qui est un âge noir pour la
planète serait un âge d’or pour le Judaïsme dont l’apparition
historique, il y a 5 000 ans, cadrait avec le début de l’âge
noir.
Parenthèse
sur les Sémites-aryens
Helena
Blavasky a fait remarquer que les sémites qui sont apparus en
Mésopotamie - Assyrie, Babylone - venant de l’Orient, étaient à
l’origine un clan de brahmanes expulsés de l’Inde, pour une
raison inexpliquée. Les juifs comme les gitans seraient sortis du
sein de la mère Inde, à la différence que les uns étaient des
brahmanes (lévites) et que les autres sont issus de la caste des
intouchables (Gita(n) signifie « chant »en sanskrit). Sur
les routes du monde l'errance de ces deux peuples remarquables ne
peut jamais cesser, si l'on en croit la malédiction proférée à
leur encontre.
L'histoire
officielle, pour le moins confuse, des sémites serait une fable, car
les juifs sortiraient du tronc aryen apparu après la chute de
l’Atlantide. Voilà de quoi réconcilier tout le monde, sauf les
talmudistes si jaloux de leur exclusivité raciale.
Pour
étayer son allégation, madame Blavatsky rapproche l’étymologie
de Brama (Dieu suprême) avec celle d’Abram ( “ père
élevé ” en hébreu). Les êtres issus de la racine
d’A-braham (A est privatif) auraient renié Brahma et perdu leur
état de brahmane (les lévites de l'hindouisme).
Carlo
Suarès, le cabaliste français qui a remis à jour le code de
lecture biblique originel, a posé ce problème en faisant remarquer
qu’il s’agirait de deux courants spirituels en sens inverse –
l’un (Ab-ram) met le Père (AB) en avant, tandis que l’autre
(Bra-ma) est tourné vers l’origine, la Mère (MA). On connaît
l’insistance du Judéo-christianisme sur la figure du Père (Ab),
alors que l’Inde voue un culte à la Mère divine (Ma).
De
quoi les vrais-faux sémites aryens se seraient-il rendus coupables
pour avoir été rejetés du sein de la mère Inde, renommée pour sa
tolérance envers tous les cultes ? Est-ce à cause de la
circoncision qui est un système d’eugénisme scientifique
permettant de faire muter la conscience par le choc infligé à
l’hypophyse ?
Roger
Polacco a analysé les effets de la circoncision à huit jours sur le
psychisme des enfants d'israël. Ces études ne sont pas publiques,
car, bien qu'étant d'origine juive, Polacco a mis en pièces les
fondations de l'édifice talmudique et le mythe du peuple élu. Ses
pamphlets s'adressent à ses « coreligionnaires qu'il entend
sauver de la catastrophe où Israël périra entraînant la
civilisation mondiale dans sa chute ».
Curieusement
les thèses de Suarès et de Polacco, tous deux originaires
d'Alexandrie, expriment les deux facettes de la circoncision. L'une
positive avec Suarès qui explique comment le traumatisme de la
circoncision à huit jours stimule le psychisme en transmutant
l'érotisme en cérébralité, ce qui rend l'être plus adaptable. A
l'opposé, Polacco prétend que le psychisme hypertrophié par la
stimulation de l'hypophyse lors du premier cycle pubertaire infantile
(après les sept premiers jours de la vie) - psychisme qu'il décrit
comme le particularisme juif - se comportera comme une machine
analytique qui met tout en pièces, destructrice de la nature, car
incapable d'appréhender l'ensemble de l'écologie universelle.
La
pensée analytique de nombre de savants et penseurs juifs serait
issue de ce système d'eugénisme archaïque, qui aurait été
conservé par nos sémites-aryens modernes après le déluge. C'est
un fait que l'efficacité du mental moderne réside dans l'esprit
analytique et que cette pensée qui dissèque tout, a créé la
civilisation matérialiste. Cette tournure mentale n'est pas (ou
n'est plus) l'apanage d'une race particulière puisque l'humanité
entière en est désormais dotée. Rappelons que le monde antique
fonctionnait selon la pensée analogique qui refuse d'expérimenter
ce qui est destructeur pour l'âme et la nature.
La
pensée analogique entrevoit la relation qui existe entre toutes les
choses. Cela la rend prudente envers le vivant. Des philosophes
antiques refusaient les idées dont se targuent nos intellectuels.
Sur cette conscience morale sont établies les civilisations qui
entrevoyaient une écologie universelle.
Nous
ne savons pas si les sémites aryens pratiquaient déjà la
circoncision vers la fin de la période atlantéenne, où si cette
pratique fut instaurée durant le cycle actuel afin de pallier à la
perte des pouvoirs magiques atlantes, ni si cette pratique a été
jugée indésirable en Inde lors de la venue des aryens-sémites
atlantes ?
Israël
garde ses mystères et peu de juifs, parmi ceux qui se prétendent
émancipés, s’aventurent dans des recherches sérieuses sur leur
passé occulte, à cause de l’autorité du Judaïsme.
Sera
t-on accusé d’antisémitisme si l’on démontre que les juifs
sont des aryens comme les autres occidentaux celtiques, francs, etc ?
Les arabes se sont-ils pas également des aryens orientaux ?
Les
nazis ont fait preuve de stupidité en s’en prenant à leurs
cousins aryens circoncis, et de leur côté, les juifs sont bluffés
par leurs rabbins qui exaltent un origine sémitique (Sem = le Nom)
pour justifier le tire de “ peuple élu ”, alors que
les peuples blancs sortent tous du tronc atlante - ainsi d'ailleurs
que les peuples africains issus, de même que les asiatiques issus de
l’antique race jaune apparue avant la race blanche en Atlantide.
Les
Etats-Unis, en accueillant à nouveau ces peuples, méritent le nom
de “ nouvelle Atlantide ”. C’est en Amérique que le
karma des races issues de l'Atlandide se réglera.
Les éons
D’autres
réseaux d’influence internationale sont apparus pour solidifier la
grille mondiale du programme de mise en conformité du genre humain.
Le plus important est la Franc-Maçonnerie matérialiste qui promeut
l’idéal de l’homme émancipé grâce au progrès social et
scientifique. Mais le plus puissant sur le plan occulte est l'ordre
des jésuites, société secrète qui avance avec un faux nez
religieux. Bien entendu, les chefs de ces groupes poursuivent leurs
propres buts secrets, et leur alliance n’est que politicienne,
comme cela apparaîtra lorsque l’ordre mondial, après avoir fêté
son apogée, commencera à se disloquer.
On distingue trois centres majeurs de pouvoir dans le monde :
-
L’élite financière qui dirige l’Etat.(lois civiles)
-
Les hiérarchies ecclésiastiques. (la Religion est le plus puissant
système de contrôle moral)
-
Les masses, dont le flambeau est la démocratie. ( la banque contôle
les masses physiquement)
De
nos jours, les trois “ titans ” sont, premièrement, la
classe possédante représentée par les Etats-Unis d’Amérique,
deuxièmement, la religion mondiale représentée par les églises de
toutes croyances, et troisièmement, le prolétariat représenté par
l’internationale socialiste.
Jusqu’aux
années 80, les masses furent représentées par l’état soviétique
dont l’idéologie s’est fondue dans les états occidentaux
crypto-communistes, telle la France qui camoufle une administration
bureaucratique socialiste derrière une façade de libéralisme.
Depuis
la “ libération ” de 45, la France n’est qu’une
république dans l'ordre soviétique mondial. L’élite
technocratique est marxiste, droite et gauche confondue. Ce phénomène
est également présent parmi les cadres des Etats-Unis car la Banque
mondiale désire instaurer un régime communiste international.
L’argent n’est pas un but en soi pour l’élite possédante mais
un moyen pour acheter le monde. Une fois que tout sera acheté (et
que tout le monde sera dépossédé), on passera à la seconde phase
du plan.
Le
programme de normalisation culturelle et idéologique suivra. Il
consiste en une soviétisation du monde - déjà constatable - la
dépossession de la propriété privée, de tous les biens, des
terres et des moyens de production au profit d’un état central
mondial. C'est le véritable objectif de la Banque, qui, dans divers
pays a déjà mis la main sur la “ propriété privée ”
- comme cela menacerait déjà la Suisse.
Il
est difficile aux révolutionnaires et aux idéalistes de percer à
jour le jeu existant entre le grand capital et l'établissement du
socialisme mondial. Cette collusion est pourtant logique comme les
deux faces de la médaille. Elle était annoncée dans la révolution
française dont le résultat le plus “ libérateur ”
fut d’instaurer le commerce-roi après avoir arraché le peuple à
ses racines conservées par l’aristocratie terrienne. La révolution
a mis la bourgeoisie au pouvoir, et celle-ci ne connaît qu’un seul
dieu, c’est celui qui est vénéré à la Bourse.
Ne
cherchons pas à identifier les têtes dirigeantes des trois éons
dominant le monde, comme si nous pouvions les entrevoir à travers
les marionnettes médiatiques qui sont leurs portes-parole officiels,
car les amuseurs publics (politiciens, savants, célébrités) ne
sont pas dans les secrets des puissances occultes pour lesquelles ils
travaillent. les personnages médiatiques défendent leur caste et
leurs privilèges et cela leur suffit. Ils demeurent au fond dans
l'ignorance de la stratégie et des buts ultimes du jeu.
(Puissent-ils lire ceci que cela ne changerait rien car « quand
on est dans le show business, on a jamais froid aux fesses »)
Le
cloisonnement permet de mettre les chefs à l’abri de
l’indiscrétion de leurs troupes. Le super syndicat mondial
regroupant les forces des trois titans du monde est appelé “ la
hiérarchie planétaire ”. Ses centres de pouvoir sont situés
sur une dimension supérieure au plan matériel. Le mythe de la
“ grande loge blanche ” fait fantasmer les
spiritualistes qui croient voir dans cette “ hiérarchie
spirituelle ” un rassemblement de sages dévoués au bien de
l’humanité.
Très
rusés et puissants, ces « maîtres » servent des
instances au dessus d'eux dont les buts n’ont rien à voir avec
l’évolution régulière de la planète – sauf perpétuer la
survie des “ éons ” qui sont les centres de pouvoir
enserrant le système solaire. Rappelons que ces éons peuvent être
vus comme les dieux des hiérarchies spirituelles auxquels les
humains vouent un culte à travers les divers systèmes religieux.
Or, d’un point de vue universel, ces dieux usurpent le contrôle
des âmes enfermées dans le circuit terrestre des incarnations. Ces
éons (mot grec qui signifie “ une longue période temps ”)
sont globalement symbolisés par le Serpent qui enserre le zodiaque
tout entier. Ce ne sont pas des forces perverses en soi, mais plutôt
d’énormes mécanismes quasi éternels, mais sans réelle
conscience, insensibles à toute autre but que la perpétuation de
leur existence, en dépit des changements cosmiques qui menacent de
les mettre à bas. (Voir l’Apocalypse de Jean : “ la
guerre dans le ciel entre Michaël et le Dragon ”)
Il
est nécessaire de clarifier ce sujet par quelques remarques d’ordre
cosmogonique. Qui sont les dieux ? Qui sont les démons ?
Qui sont les bons et les mauvais ?
La
réponse n’est pas simple car ces puissances sont à l’image de
l’être humain. Elles sont le reflet de toutes les émotions et
pensées accumulées dans l’atmosphère au cours de millions
d’années. Les éons du temps sont le produit de nos désirs et de
nos instincts, dont l’énergie colossale s’est concentrée en
divers points du Zodiaque, par affinité et imitation des forces
universelles représentées par les foyers du zodiaque divin.
Il
y a douze éons majeurs qui épousent l’apparence des puissances
qui maintiennent l’équilibre dans notre univers (Satan imite mais
ne crée rien). D’abord, à l’origine d’un cosmos, les dieux
émettent des rayonnements créateurs et ensemencent les planètes.
Puis, ils se retirent pour laisser croître la création. C’est
pourquoi la mythologie nordique raconte que les dieux anciens - les
Vanes - les premiers apparus, se sont ensuite retirés, laissant la
place à d’autres divinités chargées de gérer la création
nouvelle – ce sont les Ases, qui correspondent aux dieux des mythes
grecs. Puis, les dieux primordiaux disparaissent. La genèse biblique
ne les mentionne pas car le récit de la création commence après
leur départ. Une tradition ésotérique orientale parle de dieux qui
refusèrent de créer. Il y a donc une double tradition, celle des
dieux primordiaux, mentionnés en tant que « dieux inconnus »,
et celle des dieux nouveaux qui peuplent la mythologie connue.
On
conte les guerres fabuleuses entre ces hiérarchies divines, ce qui
est une manière humaine d’interpréter les changements ayant eu
lieu en ces temps archaïques où l’homme n’était pas incarné
sur le plan matériel.
La
tradition nordique mentionne que deux divinités majeures du groupe
des dieux primordiaux se sont mêlées aux nouveaux dieux, pour leur
apporter leur expérience. On comprend ainsi qu’à travers les
péripéties de l’évolution, il se maintient un courant spirituel
relié à l’origine et qui est symbolisé par un couple divin –
la déesse Freya et son frère Frey, les plus hautes divinités de la
tradition nordique. On peut comprendre que ces divinités supérieures
sont sacrifiées, et que la création serait un étouffoir sans leur
rayonnement miséricordieux. Ces dieux éternels sont-ils les
“ témoins fidèles ” de l’Apocalypse de Jean,
témoins symbolisant les aspects masculin et féminin du divin - les
deux colonnes de la révélation du Salut Christique ?
Ainsi,
l’histoire va son cours sous la direction des “ nouveaux
dieux ” chargés de régenter les civilisations. Ces dieux
sont ceux des mythes grecs ou hindous. Ce sont des dieux secondaires,
que la tradition occidentale appelle Elohim. Les Elohim sont
organisés en sept hiérarchies comprenant d’innombrables êtres
spirituels.
Les
Elohim sont les dieux de la manifestation formelle. Ils fondent les
races et créent le décor où se joue le drame de l’évolution. Il
serait vain de se référer à ces dieux pour se libérer du circuit
des incarnations, car leur fonction est de maintenir la cohésion du
système.
Par
contre, les dieux primordiaux qu’on peut imaginer comme des
vaisseaux se tenant à la frontière de notre univers, n'interfèrent
pas avec les dieux historiques. Ces puissances sont garantes du
transfert des âmes vers l’univers interne.
Les
êtres en incarnation sont donc soumis à deux influences
spirituelles majeures : celle des hiérarchies qui veillent sur
l’ordre et l’harmonie dans le système solaire – ce sont les
dieux de type apollinien, garants de l’évolution naturelle – et
d'autre part, les âmes reçoivent l’influence des esprits reliés
à la source universelle - la Fraternité qui guide les pèlerins
galactiques sortant du circuit de l’évolution.
Mais
il y a un problème, car entre ces deux hiérarchies, il est apparu
un autre système, celui des éons émanant du psychisme humain
lui-même. Ce système est une grille énergétique où l’humanité
s’est emprisonnée comme dans une toile d’araignée collective
formée de ses pensées et de ses désirs. Dans ces sphères subtiles
de l’au-delà, diverses entités rétrogrades ont organisé leur
domaine de chasse. La chasse consiste à soutirer de l’énergie aux
humains en s’interposant entre les hommes et les dieux. C’est
donc un immense système parasitaire qui enserre la terre, jusqu’au
zodiaque des grands éons du temps. C’est pourquoi, les religions
recommandent de ne pas entretenir de commerce avec les esprits. La
prière du fidèle est facilement détournée vers un dieu des basses
hiérarchies de l’au-delà.
Les
êtres de tendance mystique et qui sont tournés vers l’invisible
doivent apprendre à discerner la nature des forces qui peuplent les
dimensions subtiles, au risque de tomber sous la coupe d’une entité
parasitaire ayant pouvoir d’apparaître comme un ange de lumière
ou d’émettre des messages télépathiques d’apparence lumineuse.
On connaît les rengaines channelisées et leurs
sempiternels messages “ de paix et d’amour ”,
avec ses “ mes chers petits enfants, je vous aime ” et
autres inepties démagogiques indignes d’un être céleste normal.
Si
l’on recherche un contact avec les puissances naturelles, on peut
se relier par les rituels traditionnels et les formules sacrées en
analogie avec les diverses représentations célestes. A nos risques
et périls ! Rien ne prouve que la prière ira au destinataire,
car elle risque plutôt d’alimenter des entités parasitaires, ce
qu’il est impossible de détecter lorsqu’on se livre naïvement à
l’invisible. C’est à cause de cette pollution que les dieux ne
peuvent plus communiquer avec notre humanité déchue qui s’est
réfugiée dans l’athéisme ou une religiosité tiède faite
d’apparence. Donc, l’harmonie cosmique n’est plus entretenue
comme dans les temps antiques.
Les
maigres prières égocentriques qui montent encore vers le ciel
engraissent les vieux égrégores et les entités rétrogrades,
rebaptisées cyniquement “ êtres de lumière ”. Cette
situation est critique et déclenchera un conflit général –
Armaguedon, le Ragnarok de la mythologie nordique où dieux et démons
s’entretueront jusqu’au dernier, ce qui signifie la fin d’un
cycle. Il ne demeurera finalement que les dieux primordiaux qui
relanceront un nouvel âge d’or cosmique.
En
attendant ce jour, nous devons nous détourner des dieux gérants du
monde pour nous référer aux puissances qui veillent au transfert
des âmes, et qui attendent depuis les royaumes de l’éther
supérieur que nous émettions un signal d’appel.
Tant
qu’un être se relie aux dimensions intermédiaires par les voies
spirituelles traditionnelles, et qu’il n’est pas stimulé par un
profond désir de libération, ses prières sont tout juste bonnes à
obtenir les faveurs d’une entité invisible – laquelle exigera un
prix en retour. A chacun de voir avec qui il pactise…
Reprenons
le cours de nos réflexions sur la pensée et le déconditionnement
dans le but de parvenir à une meilleure connaissance de nous-même.A
la lecture des remarques précédentes, on pourrait objecter que
toutes les théories ésotériques sur la face secrète du monde ne
sont finalement que le fruit de la pensée.
Ce
n’est pas exact. Il existe un corpus de connaissances secrètes qui
s’est transmis depuis le début des civilisations. A chaque siècle,
cette connaissance est restituée de manière nouvelle afin de
toucher ceux qui pourraient y être sensibles.
La
Connaissance n’est pas pour tous. Elle indisposera celui à qui
elle est divulguée sans qu’il l’ait désirée. C’est pourquoi,
elle ne s’affiche pas aux vitrines ni ne fait parler d’elle sur
les places. Elle ne fait pas de propagande. Elle se découvre à
celui qui en a besoin. Si ce corpus de mystères sur l’histoire du
monde et le devenir des êtres n’existait pas, nous n’aurions
pour guide que la sagesse des écritures religieuses traditionnelles
qui émanent de la hiérarchie spirituelle gardienne de l’ordre
terrestre. Or, la Connaissance libératrice provient de la Fraternité
supérieure qui veut nous aider à sortir du circuit des
incarnations. Cette Gnose est inévitablement en désaccord avec la
sagesse naturelle, puisqu’elle incite les âmes à s’échapper du
monde formel. La Sagesse est une eau qui désaltère au début, mais
la Connaissance est un feu qui nous transforme pour l’éternité.
Lorsqu’on
est mis en contact avec la Connaissance qui est issue de l’univers
interne, on reçoit des informations cruciales sur les mystères de
la vie et le monde invisible. Cette connaissance n’est pas
intellectuelle, mais, bien qu’elle puisse nous parvenir sous une
forme écrite, elle est reliée à la Fraternité qui en est
dépositaire. Il y a toujours un certain rayonnement attaché aux
informations qui proviennent de cette source. Ce rayonnement nous
parle intérieurement et il témoigne que quelque part dans
l’univers, notre désir de vérité, comme un appel du cœur, a été
entendu et qu’on lui a transmis une réponse. Cette réponse peut
être une intuition, un écrit sur lequel on vient de tomber “ par
hasard ”, ou la rencontre avec une personne qui nous a ouvert
une fenêtre sur une nouvelle vision des choses. Il y a résonance.
Il
ne faut donc pas fermer la porte à la révélation des mystères en
s’imaginant que les connaissances métaphysiques ou d’un ordre
spirituel élevé proviennent de la pensée humaine. En réalité, la
pensée des plus grands philosophes serait bien incapable de formuler
de telles connaissances. C’est pourquoi, il ne faut pas rejeter les
explications profondes sur la vie sous prétexte qu’elles
pourraient émaner d’une autorité, car la Connaissance véritable
ne vient pas de l’homme.
Lorsque
nous parlons du rejet de l’autorité en tant qu’élément
destructeur, il s’agit de l’autorité de ceux que nous avons
identifiés comme néfastes pour notre libération. Il s’agit des
prêtres de toutes confessions qui ne sont d’aucun secours dans
notre cas, des philosophes et professionnels qu’on dit
intellectuels, des théologiens qui expliquent Dieu avec leur mental,
des savants matérialistes, des politiciens de toutes tendances, des
idéalistes d’un monde meilleur et autres égareurs sur les voies
du rêve, des tenants de toute doctrine qui n’est pas tournée vers
la Libération du circuit de la mort. Bien entendu, les artistes qui
nous réchauffent l’âme ne sont pas en cause.
Le
problème de la pensée est une question fondamentale. Le système
mental que nous utilisons constamment et qui est la source de nos
souffrances, est neutre à la base.
Dans
les temps anciens, l’homme disposait d’une pensée plus aérienne,
moins tournée vers les choses concrètes. Lorsque les religions
régnaient sur la conscience humaine, la pensée n’était pas
encore complètement descendue dans le monde pratique. Elle était
encore magique. Or, il y a quelques siècles, cette pensée a été
entraînée plus profondément dans la matière et l’on s’est mis
à ne penser qu’aux choses fonctionnelles, avec la passion
d’inventer des machines et des instruments toujours plus
sophistiqués, ou des produits à caractère commercial.
La
pensée jadis onirique est devenue pragmatique. L’homme n’a plus
voulu croire qu’en sa raison. En quelques siècles, cette descente
nous a mis dans une situation terrifiante où la pensée
spirituelle a quasiment disparu de notre quotidien. Cette phase est
appelée “ arhimanisation ” de la conscience - du nom
du démon de la matière chez les anciens perses.
La
pensée qui est à l’origine une puissance divine, a été
introduite dans la structure spirituelle de l’être humain de
manière prématurée. La Pensée supérieure est un pouvoir
permettant de faire le lien entre la forme et l’esprit. La pensée
est un miroir où l’être constate qu’il existe en tant que
cellule individuelle. Mais, si le système mental est installé dans
des êtres émotionnellement immatures, c’est alors l’instinct
qui s’empare du feu mental pour son propre usage, au demeurant
bestial, et au lieu de faire naître l’intelligence, c’est la
ruse qui apparaît. Cela s’est produit lors de la “ période
atlantéenne ”, la civilisation ayant précédé le cycle
actuel de la “ période aryenne ” (voir ci-dessus les
remarques sur les “ sémites-aryens ”) Une hiérarchie
céleste très développée a voulu accélérer la croissance des
êtres humains qui était extrêmement ralentie du fait d’un
accident originel ayant endommagé les circuits spirituels internes
de l’âme. Cet accident est appelé la “ chute ” dans
les mythes.
Selon
le rose-croix Jan van Riyckenborgh, le drame s’est produit lorsque
toute une vague de dieux en germe - les “ esprits vierges ”
- ont été entraînés dans une guerre cosmique ayant produit comme
une déflagration atomique sur un niveau immatériel. L’âme en est
ressortie atrophiée, gravement blessée, et pour réparer cette
mutilation, une hiérarchie de dieux s’est chargée de mettre en
place un univers de secours qui est notre monde actuel. Ce monde est
comparable à un hôpital de fortune où l’on panse les plaies dans
l’urgence, sauf que des millions d’années ont été nécessaires
pour le construire et que cela a entraîné d’énormes
complications, suite à des divergences et l’interférence d’autres
hiérarchies ayant d’autres visées pour l’évolution du système.
C’est ainsi que la puissante hiérarchie luciférienne a lancé une
opération de développement et d’éducation de la conscience à
travers notre cycle de civilisations. Depuis la plus haute antiquité,
de puissantes entités spirituelles se sont incarnées dans
l’humanité pour la guider, et lui donner un ordre social
harmonieux. Cette hiérarchie est dite “ luciférienne ”
car elle a vraiment apporté une lumière civilisatrice – Lucifer
signifie le “ porteur de lumière ”.
Il
ne faut donc pas considérer les lucifériens célestes comme des
démons, car ils sont à l’origine de la civilisation terrestre
sans laquelle il n’y aurait qu’un chaos primitif. La pensée a
été donnée à l’homme par Lucifer afin qu’il marche dans la
lumière de la conscience. La première race ayant reçu le mental
est la race dite “ sémite atlantéenne ”. Ces
sémites originaux ne sont pas ceux qui portent ce nom aujourd’hui,
mais ils formaient un peuple particulier, mis à part par les chefs
de la grande loge luciférienne pour recevoir une éducation mentale.
Cela est arrivé il y a des centaines de milliers d’années avant
la catastrophe majeure, le “ déluge ” des mythes
sumériens-chaldéens, cité ensuite dans la Bible. C’est ainsi que
se sont succédées de brillantes civilisations, partant de l’orient,
à partir de la Chine archaïque, et suivant la trajectoire du
soleil, à travers l’Inde, la Perse (comprenant Sumer et la
Chaldée), l’Egypte, la Grèce, Rome, et jusqu’au stade actuel.
On
constate que l’éducation qui fut apportée à l’humanité dans
les temps anciens était de nature spirituelle et morale, mais,
depuis Rome, cette culture est devenue matérialiste, au fur et à
mesure que les êtres se sont endurcis dans l’individualisme qui
est la conséquence négative d’un mental non maîtrisé. L’état
de ce mental s’est aggravé lorsqu’il fut parasité par d’autres
hiérarchie spirituelles désirant améliorer la situation. On doit
évoquer la hiérarchie arhimanienne qui est une classe démons ayant
poussé le développement de l’intelligence à un très haut degré.
Il faut comprendre que chaque hiérarchie spirituelle ne peut
apporter que ce qu’elle est, et cela est bon ou mauvais en fonction
des périodes que traverse la vague de vie humaine qui attend son
rétablissement depuis des millions d’années.
Lucifer
veut élever la conscience grâce à la culture pour la maintenir
dans des zones de légèreté et de moralité. C’est pourquoi, il
œuvre particulièrement à travers les religions du monde. C’est
l’aspect positif apparent, mais ce n’est pas là le but unique de
cette politique car ces hiérarchies “ lumineuses ”
retiennent ainsi les âmes sur une dimension spirituelle
intermédiaire qui n’est pas le royaume originel de l’âme.
C’est
alors que, après un cycle de civilisations ayant développé les
normes morales et culturelles aujourd’hui admises, à partir d’un
état très primitif, d’autres influences interviennent pour tirer
l’évolution dans une autre direction. Il faut ici rendre hommage à
Rudolf Steiner qui a tracé un modèle de représentation de ces
hiérarchies spirituelles divergentes ou opposées, ayant chacune un
projet de développement pour l’humanité.
On
distingue, le groupe dit “ luciférien ” qui veut
détacher l’âme du plan physique pour la capter sur une dimension
plus élevée. Le but de cette hiérarchie est de spiritualiser la
matière afin de conserver l’ordre des choses. Cette hiérarchie
œuvre pour établir un ordre mondial spiritualisé où toutes les
religions et cultures seraient synthétisées en une seule
civilisation. Notons que ce programme n’était pas celui des dieux
primordiaux qui ont conçu le projet de notre monde en tant que base
pour réparer les circuits spirituels endommagés par la chute, et
non comme un lieu de séjour définitif. C’est pourquoi, tout est
sans cesse renouvelé afin de permettre aux âmes d’expérimenter
toutes sortes de situations jusqu’au point où la maturité de
conscience sera telle que les êtres seront prêts à muter et
revenir à leur monde originel. Bien entendu, les hiérarchies
spirituelles intermédiaires ne l’entendent pas ainsi, car au fil
des temps, elles sont devenues conservatrices. En effet, des agents
célestes - fonctionnaires - qui ont oeuvré depuis des millions
d’années pour perfectionner notre monde ne peuvent abandonner leur
poste et les privilèges qui y sont attachés. C’est ainsi qu’il
s’est constitué une puissante fraternité conservatrice dans le
monde invisible, constituée de nombreux initiés et d’entités
spirituelles ayant joué un rôle durant les civilisations antiques,
et qui se sont maintenues dans les domaines célestes en dépit des
changements cycliques. Ces “ dominations et principautés de
l’air ” sont donc devenues un empêchement majeur à la
libération ultime de l’humanité car elles veulent continuer à
régenter le monde en dépit du programme originel. Ces hiérarchies
spirituelles prétendent qu’il faut maintenir l’humanité dans le
circuit des réincarnations pendant tout le temps nécessaire à
l’établissement d’une civilisation planétaire plus évoluée.
Il s’agit là d’un rêve typiquement luciférien et qui témoigne
de la rébellion de cette hiérarchie, qui ayant été chargée de
régenter le monde - comme le vice roi d’une colonie - aurait
décidé de faire sécession et d’en devenir le seul maître.
Alors,
une fraternité spirituelle supérieure est intervenue pour maintenir
autant que possible une échappatoire aux âmes qui sont mûres pour
le retour au monde originel, ce qui implique de quitter
définitivement la planète.
Cette
Fraternité est secrète, et elle ne se mêle pas directement aux
affaires du monde, car elle est combattue par la hiérarchie
spirituelle luciférienne qui a le pouvoir sur les religions et la
culture. C’est pourquoi les religions entretiennent un vague
souvenir du royaume originel mais qu’elles interdisent à leurs
fidèles de quitter le circuit terrestre. Celui qui cherche l’issue
est déclaré hérétique. On comprend mieux l’action de
l’inquisition qui frappe lorsque des groupes spirituels menacent
d’opérer le grand départ. Cette inquisition existe sous diverses
formes dans toutes les religions et les cultures, y compris dans
notre culture “ humaniste ”. On l’appelle aujourd’hui
le “ politiquement correct ”, et ce terme recèle une
menace pour quiconque serait dissident par rapport aux idées
conformes.
La
Fraternité spirituelle indépendante qui œuvre pour le salut des
âmes n’est donc pas libre de s’exprimer au grand jour dans le
monde – c’est pourquoi on dit que “ le Christ n’a pas de
pierre où reposer sa tête ”. Les initiés de ce courant
demeurent souvent anonymes, où s’ils se font connaître
publiquement, c’est souvent sous une forme qui dissimule leur
véritable objectif. Car la culture dominante ne peut admettre
d’autre modèle que celui d’une évolution progressive qui
devrait permettre d’établir une sorte de paradis terrestre, et ce
projet “ luciférien ” est si vain et irréalisable
qu’il doit s’imposer par un terrorisme culturel auquel chacun
d’entre nous est soumis dès sa jeunesse à travers le dressage de
l’éducation conforme. En outre la Fraternité libératrice ne peut
utiliser les moyens en usage dans notre monde. Ces moyens d’action
légitiment d’imposer sa volonté à autrui par une forme brutale
ou subtile de propagande. Ainsi, tout ce qui apparaît dans le champ
médiatique et culturel, est inévitablement tamponné “ conforme ”,
et tout est directement ou indirectement de la propagande. Cette
guerre fait rage avec d’autant plus de vigueur que depuis plusieurs
siècles une troisième hiérarchie spirituelle a pénétré avec
force dans la civilisation en déstructurant totalement le modèle
traditionnel. Il s’agit des entités arhimaniennes. Ce groupe veut
dominer par le matérialisme. Il menace donc directement l’ordre
“ spirituel ” luciférien.
Après
avoir annoncé son entrée avec fracas lors de la révolution
française, la loge arhimanienne n’a de cesse de couper l’humanité
de ses repères traditionnels pour la jeter dans le progrès
scientifique et matériel. Notre pensée matérialiste provient de
cette hiérarchie qui a d’abord injecté l’athéisme comme
facteur d’émancipation. La hiérarchie conservatrice qui
contrôlait les religions et la culture traditionnelle a encaissé le
choc, mais sur certains niveaux de pouvoir, une crise terrible a
éclaté. D’abord, une perte d’influence sur les masses dont
découle une perte énergétique sur les dimensions plus subtiles.
L’athéisme a désertifié une seconde fois le ciel, déjà bien
appauvri depuis l’invention du dieu unique, le désertificateur des
régions célestes antiques. Les églises ont commencé à boire le
calice de leur karma, sur le plan physique, avec le recul des
privilèges immenses dont bénéficiait la caste sacerdotale, et sur
le plan invisible, ce fut plus dramatique encore à cause de la
raréfaction du sentiment religieux. Moins de dévotion , moins de
prières, moins de rites, cela entraîne la destruction des domaines
célestes du haut astral qui sont entretenus par l’activité
rituelle sur la terre. Déjà au 18°siècle, Swedenborgh disait que
“ l’église catholique était devenue un champ de ruines
dans l’au-delà ”. Que dire de la situation actuelle et de
ce qui advenir? C’est pourquoi la crise est telle au sein du monde
invisible - la face miroir de la terre - qu’un programme d’urgence
a été lancé pour récupérer de l’énergie d’une qualité
suffisante pour vitaliser les structures spirituelles traditionnelles
en complète déliquescence. Ce programme est connu comme le plan
politique du “ nouvel âge ”. Car il s’agit d’abord
d’une politique permettant de fédérer toutes les religions
menacées au sein d’un grand œcuménisme. Pour réaliser ce
programme, la loge orientale - dite “ grande loge blanche ”
- a été chargée de diffuser un nouvel idéal spirituel qui
permettrait d’adapter la conscience de l’humanité au
matérialisme, grâce à un matérialisme spiritualisé. On s’est
alors attaché à supprimer les aspects doctrinaux qui reliaient les
religions à une transcendance divine pour les remplacer par des
éléments de la culture humaniste. Pour ne pas perdre la face, les
religions ont choisi de s’adapter à la culture arhimanienne. Ce
fut l’oeuvre des jésuites qui sont plus souvent qu’on le pense à
l’arrière plan des découvertes scientifiques et des inventions
modernes “ diaboliques ”.
Un
contrat a donc été opéré entre la hiérarchie spirituelle
conservatrice avec celle qui prône un matérialisme absolu. Il faut
comprendre que le matérialisme avec sa technologie est une forme de
magie qui voudrait libérer l’être du fardeau de la responsabilité
individuelle. Le but d’Arhiman est comparable à celui de Lucifer,
mais en sens opposé.
Alors
que Lucifer veut maintenir la conscience relativement hors de la
matière, Arhiman se propose de couper les êtres des influences
célestes pour les “ immortaliser ” dans la matière.
Chaque puissance veut en réalité le pouvoir total, mais cela ne
peut advenir sans violer la loi d’équilibre universelle. Au final
les Titans du monde se détruiront lors de la “ guerre de tous
contre tous ”.
Notre
conscience moderne est un mélange de ces deux idéaux opposés, et
nous sombrerions définitivement dans l’un ou l’autre si la
Fraternité libératrice ne maintenait pas un espace de conscience
libre entre ces deux courants tyranniques.
Le
contrat entre les factions ennemies leur permettrait d’établir un
ordre mondial où le pouvoir serait partagé, les hiérarchies
spirituelles lucifériennes ayant obtenu l’autorisation de
regonfler leurs recharges énergétiques dans leurs domaines célestes
de l’au-delà. Et comment ? En réalisant une grande opération
de dégagement énergétique extraite des masses humaines à l’issue
d’un événement à caractère religieux planétaire. Puisque les
hommes ont perdu leur piété ancestrale et sont tombés dans le
culte de la matière, on va restimuler artificiellement leur fond
religieux latent en mettant en scène l’apparition d’un sauveur.
Ce
scénario est symboliquement décrit dans l’Apocalypse de Jean
comme la venue du faux prophète annonçant l’antéchrist. Ce plan
d’urgence devrait satisfaire les deux bords car la hiérarchie
arhimanienne - dont le centre occulte est Londres – a également
besoin d’une légitimité de droit divin, et un messie de synthèse
accepté par tous ferait bien l’affaire. C’est pourquoi, au
milieu du 19° siècle, le programme “ nouvel âge ” a
été lancé, issu de la coordination des loges planétaires d’orient
(luciférienne) et d’occident (arhimanienne).
La
loge orientale a développé un nouvel idéalisme spiritualiste
et humaniste harmonisé avec le programme scientifique de
démocratisation et de socialisation de la loge arhimanienne.
Les
jésuites ont beaucoup œuvré au service des deux bords. Nous avons
déjà mentionné la relation entre l’ordre des jésuites et les
lamas (loge orientale), ainsi que leur lien avec la famille
Rothschild (loge de Londres). On découvre que les tibétains en exil
sont plutôt prospères et qu’ils ont bénéficié de beaucoup de
facilités pour s’implanter dans tous les pays du monde, ce qui
nécessite de forts soutiens politiques et beaucoup d’argent.
Mathieu Ricard, lama français, proche du Dalaï-lama a commis une
indiscrétion en révélant qu’un lama vivant en Inde recevait son
traitement mensuel de la main d’un père jésuite. On sait
également que les Rothschild sponsorisent les jésuites pour les
services rendus à la cause. (voir les cadeaux somptueux accordés
aux pieux jèzes par la sainte famille des changeurs dans le
temple.) On sait peut-être moins que les jésuites ont lancé le
mouvement nazi – manipulé par eux - avec l’argent de la banque
Rothschild, et qu’ils ont initialisé les campagnes antisémites au
début du 20 ° siècle avant de se présenter comme les champions de
l’antiracisme.
Le
plus riche décide de la politique. Le couple jésuites-Rothschild
est vraiment la clé de la manipulation politique sur cette terre.
L’embrouille est si énorme, mais tellement incompréhensible que
les meilleurs analystes en conspiration n’osent pas l’évoquer.
Sionistes,
nazis, initiés tibétains, jésuites forment pourtant une belle
bande des quatre dans le jeu de la division pour régner.
Trois
titans se partagent l’humanité : la classe possédante qui
tient le pouvoir civil, la classe sacerdotale qui tient le pouvoir
occulte et l’éon des masses qui nourrit l’édifice.
La
hiérarchie arhimanienne n’a eu aucun mal à séduire la classe
possédante, cette aristocratie de l’argent mise au pouvoir par la
révolution. Et la classe possédante qui a naturellement la décision
politique n’a eu aucun mal à entraîner les masses dans le
matérialisme en leur faisant miroiter le rêve d’un bonheur
terrestre – le grand soir.
Donc,
l’idéal démocratique, socialiste et révolutionnaire est le
levier pour mouvoir les masses et les canaliser. Cet idéal n’a pas
été inventé par le peuple mais par l’élite qui finance les
révolutions. Le plus riche décide de tout.
Le
troisième titan représenté par la caste sacerdotale pourrait
apparaître comme le grand perdant, ce qui est vrai du côté
physique de l’existence, mais inexact lorsqu’on regarde le côté
invisible où cette caste à ses centres occultes.
Les
trois puissances doivent donc collaborer au risque de se faire
balayer par la révolution de l’ère du Verseau dont les
rayonnements renouvellent le monde visible et invisible.
Il
y a branle bas de combat, et on négocie ferme en vue de s’organiser
pour durer. Les trois grandes factions, représentées par les
lobbies et les loges terrestres qui font la politique, se sont mises
d’accord pour s’unir autour d’un programme de mondialisation
qui permettra dans un premier temps de renforcer et de sécuriser le
contrôle de la terre et de ses habitants. L’étau se resserre
chaque jour au fil des lois liberticides, civiles, médicales,
bancaires, etc.
L’Eglise
cautionne tout ce qu’elle combattait jadis avec la plus extrême
vigueur, sauf lorsqu’elle fait semblant de contester mollement des
expériences scientifiques qui outragent la loi naturelle.
L’Eglise
est occupée à plier bagage pour quitter la scène en douceur comme
cela a été écrit de manière explicite par le pape Benoît 16.
Pour accélérer cette sortie, on islamise l’Europe et on injecte
dans la culture des doses massives d’un bouddhisme frelaté de
psychologie et de new age. On met en place une religion synthétique
à base d’humanitarisme et d’unité planétaire virtuelle. “ On
est tous unis. On est frères. Il faut sauver la terre ”. Les
slogans de la propagande mondialiste sont répétés avec saturation
dans les médias et les films. Qui oserait contester que tous les
hommes sont frères ? Qui cracherait sur la paix universelle
s’il ignore que ce slogan flatteur sert à masquer la guerre
occulte qui se livre à l’arrière plan ?
Une
nouvelle religion est née qui rend un culte à l’humanité
mortelle, alors que les religions traditionnelles faisaient référence
à un principe immortel et transcendant. Aujourd’hui la
transcendance est dans la technologie, la médecine, les clichés
hédonistes. Peu d’êtres sont conscients que ce glissement va les
conduire droit en enfer en quelques générations.
Les
trois Titans du monde font ce qu’ils ont à faire, mais nous
pouvons leur dire adieu.
C’est
cela le rejet intelligent de l’autorité.
L’usage
libérateur de notre mental c’est de rejeter ce qui est faux. Dans
cet espace libre, la vérité peut apparaître.
Joël
Labruyère