Il
y a quelques années, Alain Minc révéla l’existence d'une forme de gouvernement mondial. Au micro de Colombe Schneck,
animatrice de l'émission Les
liaisons heureuses de
France Inter,
il a dit : « On
croit qu’il n’y a pas de gouvernance mondiale, c’est faux. Il y
a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas
codifiée, elle est empirique, elle est implicite, mais elle est
décisive. »
C'était le samedi 26 septembre 2009.
Cette gouvernance mondiale non codifiée, qui n’est pas autre chose qu'une dictature cachée, ne tardera pas à se dévoiler.
Cette gouvernance mondiale non codifiée, qui n’est pas autre chose qu'une dictature cachée, ne tardera pas à se dévoiler.
Question
posée à Max Gallo : Est-ce qu'on peut penser, actuellement,
qu'il peut surgir un nouvel Hitler ou un nouveau Mussolini ?
— L'historien
ou le romancier n'aime faire de pronostics que sur des événements
qui ont déjà eu lieu! Il n'y a qu'une seule loi, en Histoire, s'il
y en a une, c'est celle de la surprise. Puisque le fascisme et le
nazisme ont eu lieu, les formes que prendront d'éventuels mouvements
totalitaires ou dictatoriaux ne seront plus celles que nous avons
connues avec Mussolini et Hitler. Nous
serons surpris par l'événement.
C'est cela le drame des hommes en général et de ceux qui vivent
l'Histoire : les événements qui se sont déroulés ne les aident
pas beaucoup à reconnaître la route à venir. « L'expérience,
disait Confucius, est une lanterne que l'on porte sur le dos. Elle
n'éclaire que la route parcourue déjà. Devant, demeure toujours
l'obscurité. »
Nous
pouvons tirer du nazisme, comme réflexion, qu'il
faut avoir une conscience critique en éveil. Si les apparences sont
blanches, il faut penser que, peut-être, le noir est derrière et
vice versa. Il ne faut jamais se contenter de ce qui nous est dit,
mais savoir aussi le non-dit des choses et savoir pourquoi on dit les
choses.
Simplement,
le
nazisme est essentiellement — d'autres mouvements, d'autres
sociétés peuvent produire cela — la destruction ou
l'impossibilité de penser individuellement.
Donc,
c'est par la pensée individuelle qu'on peut empêcher la répétition
d'événements de cette nature.
(Max
gallo)
Le
contrôle de la pensée individuelle est au cœur des préoccupations de clubs de pouvoir, de sociétés secrètes, de mouvements
spiritualistes... Actuellement, tout est mis en œuvre pour abrutir ou
rendre les populations dociles.
Par ailleurs, en
France, en plus d'un demi-siècle d'existence, la Ve République n'a
organisé que 9 référendums. Le dernier en date, qui exprima
l'opposition des Français à la constitution européenne, fut
totalement méprisé par l'oligarchie. On imposa le traité de
Lisbonne pour pallier la non ratification du projet de constitution
européenne. Les logorrhées médiatiques, intellectuelles,
politiques soûlèrent les Français qui furent incapables de
combattre l'antidémocratique traité de Lisbonne. Comme l'a avoué
Alain Minc, un pouvoir supranational est en mesure de dicter sa
volonté à l'Europe et au monde.
Mais
il est possible de contrer cette gouvernance mondiale dictatoriale
implicite en développant une e-démocratie universelle grâce à
l'Internet. Dès maintenant, en France, les citoyens doivent exiger
trois référendums sur des questions fondamentales qui sont
instrumentalisées et détournées par les politiciens
professionnels.
Les
trois référendums qui pourraient tout changer :
Devons-nous
refuser de payer la dette publique et suivre l'exemple islandais ?
Faut-il
renoncer à la doctrine économique ultralibérale responsable du
chômage de masse ?
L'immigration
représente-t-elle un danger ?
Ensuite,
chaque Français disposera d'un accès sécurisé à la grande
assemblée numérique de tous les citoyens. Cette assemblée
décidera directement des grandes orientations politiques. Les
parasites, prétendus représentants du peuple, seront renvoyés dans
leurs pénates. Des personnes compétentes seront chargées de mettre
en application les décisions de l'e-assemblée du peuple.