Ainsi
parlait Bernard de Montréal
Bernard,
le Zarasthoustra canadien, est né à Montréal le 26 Juillet 1939.
Il a reçu sa première éducation à la Congrégation de Sainte
Croix, une institution éducative catholique. Il a étudié l'anthropologie à l'Université d'Albuquerque au
Nouveau-Mexique.
Au
Nouveau-Mexique, Bernard de Montréal a connu une transformation qui
a été le point de départ de l'exploration de l'esprit humain. A ce
moment de sa vie, il a commencé a canaliser (channeling) utilisant
l'écriture automatique. Puis de 1977 jusqu'à sa mort en 2003, il a
communiqué les informations qu'il recevait dans de nombreuses
conférences.
Les
forces politiques et la fin du cycle
par Bernard de
Montréal
La
fin du cycle forcera l’humanité à repenser sa condition, afin
d’éviter à l’avenir une répétition aussi aiguë
d’inconscience. Les forces politiques de la terre auront épuisé
leurs ressources, et l’homme verra combien il est impossible
d’engendrer de bonne volonté sur une planète divisée contre
elle-même. Les perspectives politiques envoûtantes des grands
stratèges s’évanouiront devant le drame évident d’une
conscience planétaire assoiffée de paix et d’harmonie. Mais les
hommes, seuls et sans aide, ne pourront se donner cette paix, car ils
ne la possèdent pas eux-mêmes ; elle devra venir de plus haut, et
sa force mettra un terme à la domination du pouvoir contre l’homme
et son esprit. Les politiques modernes ne pourront plus se retrancher
derrière la diplomatie mielleuse des siècles passés. La
visite de la terre par des intelligences étrangères effectuera, sur
la conscience humaine, un bien salutaire, et nul ne pourra renverser
les nouvelles politiques de la planète en voie de remaniement
mondial.
La
nouvelle conscience redéfinira la vie des nations et en élèvera la
conscience pour que tous les hommes bénéficient, à leur échelle
respective, des bienfaits d’une civilisation libérée du joug de
l’ignorance qu’entretenait le régionalisme politique.
L’influence créative des nouvelles forces sur la civilisation
créera une atmosphère de grande détente entre les peuples, les
nations et les races, et l’homme de la rue sera le premier à en
profiter. L’ordre nouveau sera
connu de tous les hommes, et les puissants de la terre
ajusteront leur tir face au caractère impérieux de l’évolution.
Jamais la terre n’aura été ébranlée dans sa conscience de façon
aussi globale et jamais plus elle ne vivra un tel tremblement. Les
forces nouvelles agiront en fonction des besoins de l’humanité
entière, sans aucun partage idéologique, à quelque niveau que ce
soit. Ce sera véritablement un âge nouveau, où l’homme verra se
réaliser les grandes prophéties des anciens à travers les
documents dont le message voilé devait protégé l’humanité
contre le choc mental du savoir.
La
fin du cycle fera en sorte que l’humanité se reconstituera un
avenir fondé sur de principes politiques libres des forces astrales.
L’homme de la prochaine évolution ne découvrira la réalité des
plans qu’à mesure que s’élèvera son niveau de conscience.
L’activité des forces astrales sur terre sera neutralisée par
l’entrée en vigueur des forces occultes et éthérique de l’homme
nouveau. Ce phénomène humain engendrera de tels changements dans la
vie politique que ceux qui, aujourd’hui, concertent consciemment ou
inconsciemment avec les plans inférieurs pour le contrôle politique
contre l’homme, se verront menacés de mort, car l’astral ne
pourra plus les supporter dans leurs actions contre la présence de
la nouvelle lumière.
La
conception de la vie changera avec le contact extérieur. L’homme
sera troublé dans sa conscience, et les nations témoigneront de
choses que seuls les sensitifs reconnaissent aujourd’hui comme
faisant partie de l’avenir de l’humanité. Autant la science
matérialiste a étouffé la conscience spirituelle de l’homme,
autant elle pliera l’échine devant les forces occultes des mondes
parallèles qui viendront vers la terre. L’homme ne représente
qu’une partie infime des intelligences en évolution, et sa
conscience mentale sera élevée pour qu’il reconnaisse que la vie
de sa race ne dépend pas simplement de son libre-arbitre, tel qu’il
a été amené à le croire au cours de l’involution pour des
raisons d’évolution psychologique.
Les
gouvernements de la planète seront élevés en fonction universelle
; les temps nouveaux feront de l’homme un être dont la valeur de
vie sera absolue. L’hypocrisie politique sera éliminée par une
main de fer. Jamais les hommes n’auront connu si grand
déploiement de puissance créative sur le globe, et la majorité des
hommes ne comprendront pas ce qui se trame dans les sphères du
pouvoir. Mais ils sauront qu’un nouveau règne est descendu sur
terre, et que les assassins de l’homme seront pourchassés sans
pitié pour leur crime contre l’humanité. Car les forces de
l’ordre nouveau seront libres d’agir selon les lois de vie
insensibles à la coloration émotive qui a rendu l’humanité
victime de pouvoirs excessifs au cours de l’involution.
La
conscience des nations évoluera rapidement sous l’effet de la
transparence des forces politiques occultes. Elle sera fortement
propulsée par la matérialisation de races venant des univers
parallèles, mondes plus avancés dans la science politique des
globes. L’interpénétration de deux niveaux de vie créera le choc
nécessaire à l’amélioration de la conscience politique de la
terre, dépourvue maintenant de volonté politique créative et
intégrale.
La
conscience politique des peuples de la terre, selon les modes anciens
tels qu’appliqués dans le monde, sera accélérée par des lignes
de force qui renforceront l’interdépendance des cultures et des
systèmes de valeurs liés à l’infrastructure expérientielle des
peuples. L’esprit des nations sera élevé en conscience et
permettra une accélération des développements économique,
politique et scientifique, dont a besoin la communauté
internationale pour exercer son droit d’appartenance à l’évolution
des systèmes galactiques. La conscience des nations ne tient
aujourd’hui qu’à la mémoire des peuples, alors qu’elle
devrait être fondée sur la science et la conscience de systèmes
plus évolués, dont l’expérience évolutive s’est perfectionnée
au cours des âges alors que la terre n’était qu’à ses débuts
expérientiels. La terre a grandement besoin d’un choc
psychologique pour se sortir de son sousdéveloppement, de plus en
plus axé sur la violence qui détériore la fabrique sociale à tous
les niveaux. Cette violence cessera lorsque l’homme aura réalisé
qu’il n’est pas le seul être dans le cosmos, et que les sphères
surveillent de loin son évolution.
L’élimination
de la violence sous toutes ses formes exigera que l’homme prenne
conscience de la dimension spirituelle de son existence, dimension
qui dépasse l’aspect purement religieux. La connaissance des
mondes en évolution, à cause de leurs différents degrés de
réalité et de perfectionnement relatifs, crée dans l’esprit de
l’homme une conscience réflective incapable de supporter l’idée
des mondes parallèles sans la spiritualiser, car le mental inférieur
est fondé sur la conscience de la mémoire ancienne. Or, cette
mémoire ne fait pas partie de la réalité universelle des mondes,
mais de l’inconscience face à la multidimensionnalité des univers
en évolution.
La
violence sur terre, dans sa forme la plus primitive, tire sa force de
l’inhabilité de l’homme à pouvoir supporter mentalement la
relation intelligente, télépathique et éthérique entre le plan
matériel et les plans subtils. Ceux-ci constituent, absolument
parlant, un degré supérieur de vie en instance de communication
mentale avec le sien, et pouvant le préparer à passer de
l’involution à l’évolution de la conscience de la matière,
c’est-à-dire à la conscience des autres plans de vie qui
constituent la grande réalité universelle des mondes en évolution.
Le
problème fondamental des forces politiques sur terre est relié à
l’impuissance des gouvernements dans leur rôle face à
l’éradication de la violence, alors que celle-ci traduit
l’expérience de l’homme en une lutte constante pour la survie de
l’espèce. La violence existe sous toutes sortes de forme, et les
gouvernements seront appelés à prendre conscience qu’elle doit
être abolie à tout prix si les nations veulent évoluer au-delà du
besoin primaire de la survie nationale. Le contact entre la terre et
les intelligences d’un autre temps forcera l’humanité à se
reconstruire psychologiquement et psychiquement, puisque le choc
culturel que créera cette intervention créative dans la conscience
de la terre fera craquer le moule de l’involution. Les nations se
feront secouer et le réveil sera difficile, car les hommes ne sont
pas encore suffisamment près de leur réalité intérieure pour
absorber intérieurement un tel choc. D’ailleurs, le contact entre
le temps de la planète terre et d’autres temps ne se fera que dans
la mesure où l’humanité en aura grandement besoin, et sans
conditions.
Les
forces politiques de la terre seront éveillées à la multiplicité
des mondes et à l’interdépendance des plans de vie. Le progrès
de la technologie interfère avec l’ordre cosmique des sphères.
Tant que la situation n’aura pas atteint un degré de danger
irréversible, le contact entre la terre et les mondes parallèles
sera retenu. La conscience de la terre doit être élevée, car les
hommes ne font pas simplement partie de l’évolution de la terre
mais aussi d’autres systèmes parallèles, puisque l’univers est
multidimensionnel. Cette réalité appartient à l’universalité
des mondes et à la complexité des systèmes en évolution. Les âges
de l’univers varient selon le taux vibratoire de la lumière, et
non selon une forme quelconque de linéarité conceptualisée par le
mental inférieur de l’homme.
La
conscience est à la base de toute réalité, et les mondes qui ont
différents niveaux de conscience ont aussi différentes perceptions
du réel. Comme l’homme n’a pas encore découvert l’universalité
des mondes et leur multiplicité d’intelligences, sa conscience en
est grandement réduite ; les conséquences d’une telle condition
font de lui un être à conscience expérimentale, alors qu’il
devrait vivre comme un être créatif à la mesure de la puissance
d’une science universalisée.
La
prochaine époque élèvera la conscience politique des nations,
suite au choc que vivront les peuples lors du contact entre la terre
et les autres planètes. Il existe sur le globe, aujourd’hui comme
hier, des êtres suffisamment évolués pour bénéficier dès
maintenant du travail déjà commencé sur d’autres plans de vie.
Ces hommes manifestent une grande soif pour la connaissance
intérieure, qui sera rassasiée avec le temps, mais qui sert
actuellement à favoriser le développement de certains centres
d’énergie supérieure, et dont le but est d’aider au plein
épanouissement de la personnalité jusqu’à ce que l’être
découvre sa personne réelle.
Un
de ces centres de force puissant sur la surface du globe constitue le
point de départ de la prochaine
évolution de la conscience humaine. Alors que les autres centres
préparent l’homme à
un éveil de la conscience spirituelle, le dernier centre d’énergie
manifesté sur le globe en 1969
a terminé l’involution ; il projettera l’homme dans une courbe
nouvelle de l’évolution, en donnant
naissance à un être intégralement nouveau sur le plan de la conscience et de l’identité personnelle.
Ces
hommes nouveaux seront préparés pour absorber le choc culturel de
la terre, et construiront le pont entre l’homme et les
intelligences d’autres parties de l’univers. L’évolution de la
politique des nations et de leurs forces sociales sera grandement
affectée par la présence créative de ces nouveaux êtres, car le
pouvoir de leur conscience nouvelle leur permettra de vivre un
contact direct avec d’autres niveaux de vie en évolution. Mais la
chose est impossible sans préparation antérieure.
Les
forces de vie venant d’autres mondes ne répondent pas à la
réalité que l’homme se fait du cosmos ; ces êtres ont déjà
éliminé de leur expérience ce que l’homme trouve aujourd’hui
difficile d’intégrer créativement à la sienne. Voilà pourquoi
l’évolution des forces politiques ne représentera une
caractéristique mondiale que le jour où l’homme réalisera que la
terre fait partie d’une réalité qu’il devra comprendre en
fonction de sa propre évolution personnelle. Si les forces sociales
n’ont pas réussi à transformer la conscience de la terre, c’est
que l’homme ne peut évoluer qu’à partir du développement
intérieur de sa conscience, le développement extérieur ne faisant
partie que de la dimension planétaire de sa vie matérielle. Tant
que les forces politiques de la terre ne se seront pas enlignées sur
une courbe d’évolution dont l’intelligence dépasse le plan
idéologique, les hommes demeureront esclaves de ces forces, et la
violence continuera à restreindre l’évolution de la conscience
des peuples et à freiner le développement spirituel.
Les
forces politiques de la terre subiront une pression interne lors de
la manifestation de la nouvelle conscience sur le globe. Cette
pression poussera les gouvernements à agir en conformité avec les
principes supérieurs de l’évolution. Autant l’homme involutif
fut obligé de se suffire à lui-même, autant l’homme nouveau
travaillera avec des forces dont la puissance créative générera
sur terre une nouvelle volonté fondée sur le principe de
l’intelligence au service de l’homme et de sa civilisation. Mais
les forces politiques de la terre n’agrandiront leurs visées que
lorsque la situation planétaire aura suffisamment été abrutie par
le conditionnement social de l’involution. L’humanité n’avance
que par crises. Les forces politiques futures n’agiront plus
seules, elles seront supportées dans l’ombre par une volonté
politique supérieure, qui permettra une intégration à l’échelle
mondiale des travaux nécessaires à l’élévation de la conscience
des nations.
L’évolution
de cette conscience nécessitera, à un certain moment de l’histoire,
une infusion totalement nouvelle d’intelligence. Celle-ci mettra un
terme à l’abus de pouvoir et à l’insuffisance de la conscience
politique, qui a réduit l’humanité à une dimension matérialiste
de vie à la merci de ceux dont l’activité politique ne représente
que l’idéalisation du pouvoir. La volonté politique est
essentielle dans le monde. Elle est à la base même du succès de
l’expérience raciale ou multiraciale de la terre.
Sans
volonté politique, les nations sont victimes des protocoles
politiques qui ne sont qu’une forme démesurée d’impuissance à
rendre publique ce qui doit être rendu, afin d’apporter des
changements essentiels à l’évolution des nations et des groupes
qui s’épuisent par l’inquiétante absurdité de certaines forces
au pouvoir. Ceci changera avec l’arrivée des forces de la lumière
dans l’arène des forces politiques, par le truchement des
mécanismes occultes de la nouvelle conscience humaine. Autant les
forces de la lumière durent demeurer dans l’ombre au cours de
l’involution, autant elles feront face discrètement à la
hiérarchie politique mondiale, dans le but de lui infuser une
nouvelle vision de cette science importante pour l’équilibre des
forces sociales des nations en évolution rapide.
Le
contact entre l’homme et d’autres plans de vie obligera les
forces politiques de la terre à faire ressortir les éléments
créatifs de la conscience humaine, afin de mettre fin à l’absurde
réalité de la pauvreté dans le monde. Les peuples de la terre ont
droit à la vie équilibrée dans la mesure où les forces politiques
sont prêtes à leur fournir les outils nécessaire à une forme
d’émancipation. Les forces n’ont aucun droit d’arrêter
l’évolution des populations, sauf dans le but de les protéger
contre certains effets nocifs, à long terme, que pourrait leur créer
une proximité socioculturelle trop ardente pour leur niveau
d’expérience. Les forces politiques dans le monde convoitent plus
le pouvoir pour le pouvoir lui-même que l’intérêt sans condition
des peuples qui les ont élues, ou auxquels elles ont arraché le
pouvoir. La volonté politique fait partie de la conscience créative
de l’homme, et non de ses appétits. L’intervention dans le monde
d’une nouvelle force créative inaugurera le règne de la politique
des nations, au lieu de la politique des sphères nationales qui,
jusqu’à aujourd’hui, réduit cette science à des aspects
sous-développés, et dont les plus importants restent encore à
découvrir. La politique des nations deviendra une réalité
lorsque les bases financières et géopolitiques des sociétés
modernes auront été transformées profondément, jusqu’à en
éliminer l’élément de prestige qui pollue la conscience de tous
ceux qui devraient donner à leur nation le bénéfice de leur
intelligence créative. La conscience politique des peuples grandira
lorsque les dirigeants cesseront de se préoccuper seulement de leur
territoire pour prendre en cause tous les territoires où réside
l’homme en évolution. Toute forme de régionalisme ou de
nationalisme politique
risque d’atrophier la politique
mondiale, car l’intérêt national ou régional devient un mode
grossier d’élévation dans le pouvoir, sans plonger dans les
grands fonds souterrains de la science
et de la conscience politique.
Les
forces sociales n’exerceront leur présence créativement dans le
monde que lorsque la conscience politique aura fait place à la
politique de la conscience. Cette conscience politique détruit
l’aspect créatif de la vie mentale de l’homme, dans le domaine
très vaste de l’expressiongéopolitique.
Elle veut conditionner les hommes au lieu de leur donner les outils
afin qu’eux-mêmes conditionnent leur en vironnement. Les forces
politiques ont bénéficié d’un grand rôle dans
le monde par l’impression qu’elles ont créée d’être au-delà
de la masse, alors que la masse
fait déjà partie de la substance psychique des nations dont est
formée la conscience de la
terre. Pour que les forces politiques évoluent, il faudra que les
individus qui en sont les chefs évoluent
à leur tour, et laissent derrière eux les attitudes anciennes d’une
gestion politique prisonnière
des gouvernements étouffés par les aspects territorialistes d’une
politique dégénérative.
Les
gouvernements de la terre, dans l’ensemble de leurs conventions
internes, n’ont pas suffisamment
de force mentale pour éliminer de l’expérience des nations les
facteurs nuisibles à
l’évolution de la conscience des peuples, car trop d’ambition
personnelle ternit les rapports étroits
que devraient connaître ces gouvernements avec les peuples dont ils
gèrent la destinée. Voilà
d’ailleurs pourquoi les peuples n’affectionnent plus leurs chefs.
Ils ont été depuis trop
longtemps
asservis à différentes mentalités qui ont prouvé historiquement
que l’homme politique
n’est pas à la hauteur de son rôle, sauf dans certains cas
particuliers où ces hommes et
ces femmes, malgré leur grandeur , ont démontré au cours de leur
mandat certaines faiblesses
nées d’une vision encore trop étroite de la politique mondiale
planétaire. Tant que les
hommes politiques n’auront pas compris ce que veut dire conscience
politique, ils ne
pourront
exercer de volonté politique car les institutions dont ils font
partie blanchiront le rôle créatif
de l’intelligence dans l’espoir que tout s’arrangera avec le
temps. Mais rien ne s’arrange avec
le temps, tout ne fait que devenir plus complexe.
L’évolution
de la conscience sur terre créera des bouleversements considérables
dans la conscience
des nations. Les forces politiques tenteront de résister au grand
changement imposé
par les nouvelles forces de vie qui élèveront la conscience de la
terre. Ces mêmes forces voudront
continuer à travailler selon les anciens modes politiques, alors que
l’évolution de la conscience
des peuple demandera une conversion intégrale des anciennes mesures
qui n’ont fait
que desservir l’humanité tout en lui présentant des formes de
plus en plus attrayantes mais vides
de vie sociale. Les forces politiques de la terre devront instruire
créativement les nations de
leur rôle, pour que les peuples travaillent avec les gouvernements
au lieu de travailler contre eux.
Tant que les nations ne travailleront pas en harmonie avec les
gouvernements, un déséquilibre
continuera à se créer dans la mentalité des peuples. À long
terme, celui-ci fera de ces
nations des centres troublés de vie, dont l’individu ne pourra
s’extirper que par une volonté très
forte de survie.
La
nouvelle évolution apparaîtra sur le globe dans un mode qu’il ne
convient pas encore de définir au-delà du réalisme politique connu
de nos jours, car la science politique n’existe pas encore sur
terre. Une telle conscience ne peut naître que dans la mesure où
les hommes auront pris conscience d’une puissance au-delà de celle
des nations actuelles. Les peuples de la terre, aujourd’hui, sont
inconscients des autres formes de vie en évolution dans la galaxie,
et pour cette raison la conscience politique des nations ne peut
naître. Une telle conscience demande un choc de réalisation qui ne
peut venir que de l’exclusion de la conscience politique de la
gestion des affaires terrestres à une échelle mondiale.