Selon
Ferdinand Ossendowski, qui se disait informé par les plus hauts
prélats du lamaïsme mongol, le siège du gouvernement mondial
secret est localisé sous terre, idée qui se retrouve dans les
écrits de William Cooper qui situe le gouvernement de l'ombre des
USA dans la ville souterraine de Mount Weather, près de Bluemont en
Virginie.
Le Roi du Monde, ce personnage serait caché au fond d’une cité souterraine que des radiations rendraient inaccessible aux humains. Ossendowski le décrit, lui et son assesseur, comme des momies animées ou comme des morts vivants, au visage voilé pour cacher leur crâne dénudé. Sans identifier vraiment le Roi du Monde à ce personnage, René Guénon crut en un représentant de Dieu sur la terre ; il voyait là un parallèle avec Melchisédech (" melk " = roi) qui, dans la Bible confirma la mission d’Abraham. Toutefois, si le personnage évoqué par Ossendowski correspond à quelque vérité fantastique, l’immortel troglodyte, au lieu d’être une figure de haute spiritualité, peut résulter tout aussi bien d’une formidable opération de magie noire. Mme Alexandra David-Neel qui connut le Tibet secret, fait état de pseudo-lamas (moines) – des morts vivants justement qui, en des lamaseries écartées, pratiqueraient un vampirisme de grand style : des vieillards plus que centenaires, morts, mais non biologiquement ; ils attireraient par magie des voyageurs égarés et les convaincraient de se laisser mourir rituellement afin d’acquérir du mérite ou un " bon karma ", valable en une autre vie ! En réalité, les "moines" viseraient à leur prendre leur vitalité par osmose, au cours d’une agonie savamment allongée… Il se peut encore que les momies d’une civilisation inconnue d’Asie centrale aient engendré des "marouts" = âmes mortes incarnées, et que ce "roi du monde souterrain" ne soit pas autre chose. [...]
Si le cadavérique " roi du monde " incarne effectivement une grand-guignolesque imposture ésotérique, il sera bien sûr le roi de tous les marouts, zombis et ombres mortes. Il freinerait la décomposition des ombres les plus redoutables et exploiterait ces fantasmes morbides pour égarer les mystiques et les intoxiquer. Il serait alors l’arcane du spiritisme mondial (ou channeling) dont les médiums lui serviraient de prêtres et de prêtresses... [...]
Mais qui alors tire les ficelles du Grand Marout ? Est-ce Dieu, Satan ou Lucifer ? La réponse est sans doute donnée par les fameux Hyksos – cavaliers d’Asie centrale qui occupèrent sauvagement l’Egypte durant un siècle et demi. Ils adoraient un dieu unique nommé Soutek (= Satan) et entreprirent la destruction méthodique des cultes égyptiens, à l’exclusion de celui de Seth (= Satan). En somme, leur mission occulte ou inconsciente, liée au "centre magique" qui les télécommandait d’Asie centrale, consistait à couper l’Egypte de son contact cosmique (culte d’Amon). Donc, à travers les Hyksos, Satan, le daïmon souterrain, se révoltait contre les hiérarchies cosmiques dont l’Egypte était le trône, tentant ainsi d’isoler la planète du cosmos. »
Plus de soixante
ans avant la crise de l'euro et du dollar (depuis 2009, les USA font
fonctionner la planche à billets), René Guénon annonce que, durant le
règne de la contre-tradition, "la monnaie elle-même, ou ce qui en
tiendra lieu, aura de nouveau un caractère qualitatif (qualité prise au rebours de sa valeur normale),
puisqu'il est dit que "nul ne pourra acheter ou vendre que celui qui
aura le caractère ou le nom de la Bête, ou le nombre de son nom"
(Apocalypse, XIII, 17)... »
Le
Roi du Monde, le monarque universel, régnerait depuis les entrailles
de la terre. Ce royaume ténébreux se nomme Agartha, affirmait Ferdinand Ossendowski dont les révélations firent grand bruit à
l'époque, au début du 20ème siècle. Dès la publication du livre
de Ferdinand Ossendowski, « Bêtes,
Hommes et Dieux », une
table ronde, sur le thème de l’Agartha, fut organisée à Paris,
par les Nouvelles Littéraires, réunissant Guénon, Maritain,
Grousset, etc. René Guénon rencontra Ferdinand Ossendowski à
plusieurs reprises avant de faire publier en 1927 son livre intitulé
« Le Roi du Monde ». Pour René Guénon « le Roi du
Monde doit avoir une fonction essentiellement ordonnatrice et
régulatrice, (...) fonction pouvant se résumer dans un mot comme
celui d'équilibre" ou d'harmonie", ce que rend précisément
en sanskrit le terme Dharma ».
Mais
Jean-Louis Bernard, un érudit dans les domaines de l’égyptologie,
du tantrisme, du soufisme..., propose un autre regard sur le monde
souterrain et son obscur monarque évoqués par Saint-Yves
d’Alveydre, Ferdinand Ossendowski, René Guénon...
« La
notion demeure floue, explique Jean-Louis Bernard, elle donna lieu à
mythomanie, certains ésotéristes occidentaux s’étant prétendus
missionnés par les « grands initiés » de la cité
souterraine et reliés télépathiquement à eux. Ces missionnés
(par eux-mêmes) finirent généralement leur existence dans la
médiocrité ou le scandale. [...]
Le Roi du Monde, ce personnage serait caché au fond d’une cité souterraine que des radiations rendraient inaccessible aux humains. Ossendowski le décrit, lui et son assesseur, comme des momies animées ou comme des morts vivants, au visage voilé pour cacher leur crâne dénudé. Sans identifier vraiment le Roi du Monde à ce personnage, René Guénon crut en un représentant de Dieu sur la terre ; il voyait là un parallèle avec Melchisédech (" melk " = roi) qui, dans la Bible confirma la mission d’Abraham. Toutefois, si le personnage évoqué par Ossendowski correspond à quelque vérité fantastique, l’immortel troglodyte, au lieu d’être une figure de haute spiritualité, peut résulter tout aussi bien d’une formidable opération de magie noire. Mme Alexandra David-Neel qui connut le Tibet secret, fait état de pseudo-lamas (moines) – des morts vivants justement qui, en des lamaseries écartées, pratiqueraient un vampirisme de grand style : des vieillards plus que centenaires, morts, mais non biologiquement ; ils attireraient par magie des voyageurs égarés et les convaincraient de se laisser mourir rituellement afin d’acquérir du mérite ou un " bon karma ", valable en une autre vie ! En réalité, les "moines" viseraient à leur prendre leur vitalité par osmose, au cours d’une agonie savamment allongée… Il se peut encore que les momies d’une civilisation inconnue d’Asie centrale aient engendré des "marouts" = âmes mortes incarnées, et que ce "roi du monde souterrain" ne soit pas autre chose. [...]
Si le cadavérique " roi du monde " incarne effectivement une grand-guignolesque imposture ésotérique, il sera bien sûr le roi de tous les marouts, zombis et ombres mortes. Il freinerait la décomposition des ombres les plus redoutables et exploiterait ces fantasmes morbides pour égarer les mystiques et les intoxiquer. Il serait alors l’arcane du spiritisme mondial (ou channeling) dont les médiums lui serviraient de prêtres et de prêtresses... [...]
Mais qui alors tire les ficelles du Grand Marout ? Est-ce Dieu, Satan ou Lucifer ? La réponse est sans doute donnée par les fameux Hyksos – cavaliers d’Asie centrale qui occupèrent sauvagement l’Egypte durant un siècle et demi. Ils adoraient un dieu unique nommé Soutek (= Satan) et entreprirent la destruction méthodique des cultes égyptiens, à l’exclusion de celui de Seth (= Satan). En somme, leur mission occulte ou inconsciente, liée au "centre magique" qui les télécommandait d’Asie centrale, consistait à couper l’Egypte de son contact cosmique (culte d’Amon). Donc, à travers les Hyksos, Satan, le daïmon souterrain, se révoltait contre les hiérarchies cosmiques dont l’Egypte était le trône, tentant ainsi d’isoler la planète du cosmos. »
Vers
la fin de sa vie René Guénon était devenu plus alarmiste à propos
du grand monarque. Il tire la sonnette d'alarme dans l'un de ses
derniers écrits : « Le règne de la quantité et les
signes des temps ». Il y dénonce l'avènement d'un Chakravartî
ou monarque universel à rebours dont le « Saint-Empire » instaurera le règne de la contre-tradition :
« Ce
règne de la « contre-tradition » est en effet, très
exactement, ce qui est désigné comme le « règne de
l'Antéchrist »
: celui-ci, quelque idée qu'on s'en fasse d'ailleurs, est en tout
cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre
finale, toutes les puissances de la « contre-initiation »,
qu'on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce
peut même, en un certain sens, être à la fois l'un et l'autre, car
il devra y
avoir
une collectivité qui sera comme l'« extériorisation »
de l'organisation « contre-initiatique » elle-même
apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé la
tête de cette collectivité, sera l'expression la plus complète et
comme l'« incarnation »
même de ce qu'elle représentera, ne serait-ce qu'à titre de
« support » de toutes les influences maléfiques que,
après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le
monde. Ce sera évidemment un « imposteur » (c'est le sens du
mot dajjâl
par
lequel on le désigne habituellement
en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande
parodie » par excellence, l'imitation caricaturale et « satanique »
de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant
il sera fait de telle sorte, si l'on peut dire, qu'il lui serait
véritablement impossible de ne pas jouer
ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité »,
qui n'était en somme que l'aboutissement de
l'« anti-tradition » ; ce sera au contraire, sous le
prétexte d'une fausse « restauration spirituelle », une sorte de
réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d'une qualité
prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l' «
égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie
affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c'est-à-dire proprement
une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par
l'être qui, en réalité, touchera de
plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».
Cet
être, même s'il apparaît sous la forme d'un personnage déterminé,
sera réellement moins un individu
qu'un symbole, et comme la synthèse même de tout le symbolisme
inversé à l'usage de la « contre-initiation », qu'il manifestera
d'autant plus complètement en lui-même qu'il n'aura dans ce rôle
ni prédécesseur ni successeur ; pour exprimer ainsi le faux à son
plus extrême degré, il devra, pourrait-on dire, être entièrement
« faussé » à tous les points de vue, et être comme une
incarnation de la fausseté même. »
A
propos de la monnaie :