Synopsis
Mais, l’intrusion dans sa vie d’un étrange pistolet va entraîner Yann dans une terrible descente aux confins de la folie. Sarah, un Calibre 9 possédé par l’âme d’une ex-prostituée, dévoile au jeune urbaniste le revers de ses actes crapuleux. Manipulé par celle-ci, Yann se retrouve malgré lui dans la peau d’un justicier et abat froidement l’un des plus grands pontes et gangsters de la ville Frédéric Pontamousseau.
Recherché par Richard Wolfhound un vieux flic dérangé, aux méthodes peu recommandables, Yann Moreau n’aura plus aucune alternative pour sauver sa peau, il devra s’associer coûte que coûte avec Sarah, le Calibre 9. »
Site de Calibre 9
« Certaines vies
valent la peine d'être supprimées. »
Vers la fin du film, quand les
justiciers du peuple (l'urbaniste Yann Moreau et le policier
cancéreux Richard Wolfhound) massacrent l'organisation oligarchique
ainsi que le préfet corrompu qui contrôlent la cité, une voix off
déclare :
« ...Personne ne t'a jamais dit
quelque chose d'aussi important, d'aussi vrai, d'aussi vital :
J'ai laissé les clés du monde à ceux
qui le gouvernent aujourd'hui parce qu'on a permis à cette bande de
salopards de rester les maîtres du monde pour ça, pour l'argent,
pour le pouvoir, pour le territoire. Il faut le reprendre ce
territoire, il est à nous. Et aujourd'hui, on va le
faire. On peut le faire avec ça (le pistolet animé par l'âme d'une femme)...
On remet les compteurs à zéro :
- Les politiciens qui ne servent que leurs intérêts : peine de mort !
- Les industriels qui pourrissent la planète : peine de mort !
- Les chefs religieux, la grande distribution : peine de mort !
- Les groupes pharmaceutiques : peine de mort ! »
Le
taux d’hémoglobine du film dépasse largement la moyenne. Mais
derrière la caricature, le réalisateur de « Calibre 9 »,
Jean-Christian Tassy, exprime la violence des sentiments d'une partie
de la population à l'égard de l'oligarchie.